International Journal of Sub-Saharan African Research (IJSSAR)

Arrière-plan : La situation de la femme a attiré l’attention des écrivains et la problématique de la femme est devenue l’un de leurs thèmes favoris. Des romanciers tant francophone qu´anglophone tels que Guillaume Oyono-Mbia, Mariama Bâ, Calixthe Beyala, Seydou Badian, Aminata Sow Fall, Ken Bugul, Sembène Ousmane, Ama Ataa Aidoo, Efua T. Sutherland et Flora Nwapa, pour ne citer que ceux-lla, ont évoqué une critique contre la mauvaise condition des femmes. L’avènement des femmes sur la scène littéraire en Afrique aux années soixante, a provoqué l’essor du féminisme dans la littérature africaine. Les femmes’ ont décidé de parler d’elles-mêmes et de leurs problèmes. Elodie Yeboua est l’une des écrivaines féministes africaines qui ont parlé des conditions pénibles dans lesquelles les femmes se trouvent Objectif : Notre étude cherche à établir que le roman choisi pour ce travail démontre bien les dominations de l’homme en focalisant sur des personnages types comme des femmes sous privilégiées. Elle tente aussi à démontrer les effets de la domination patriarcale dans la société africaine. Et en dernier lieu elle suggère comment arrêter ou réduire le moindre possible l’issue de l’inégalité dans la société. Méthode : La méthodologie du travail est textuelle suivant une approche thématique et se fonde sur l’étude sociocritique. Par celle-ci, nous allons lire la société à chaud et saisir les rapports sociaux dans une dynamique rendant compte des contradictions inhérentes à tout système social. Aussi, ce travail sera documentaire, car nous allons travailler à base des dictionnaires, articles, journaux, mémoires, travaux de fin de cycle, rapports annuels et autres documents officiels en rapport avec cette étude sans oublier l’internet. Ceci va nous permettre d'avoir accès aux matériels. Nous allons enfin lire l’œuvre intitulée les larmes de carène de Elodie Yeboua et en fait ressortir la phallocratie des hommes africains et l’exploitation des femmes. Résultat : Notre recherche va permettre de dégager ce résultat : Les solutions aux troubles traumatiques des femmes que l’auteur a proposés, prennent une forme de cheminement réglé à suivre, afin de résoudre les problèmes créent par le système patriarcal et celle de la tradition. Conclusion : L’auteur à travers cette œuvre littéraire voulait dire aux jeunes filles des lycées et collèges d’être très vigilantes afin de ne pas tomber dans le piège des grossesses précoces. Et à l’attention des parents, dire que les jeunes filles ont besoin autant que les jeunes garçons d’être protégées et de s’épanouir. La jeune fille ne doit donc plus être sacrifiée sur l’autel des coutumes. Contribution unique : Cette étude contribue de manière significative à la société en offrant une compréhension approfondie du lot des femmes à travers le prisme de la littérature africaine francophone. Elle amplifie les voix et les perspectives des auteurs africains, permettant une compréhension plus profonde des défis, des opportunités et des dynamiques vécus par les sociétés africaines dans le cadre de ces phénomènes complexes tels que l’exploitation de genre féminin. Recommandations - Clé : Il est indispensable d'encourager et de soutenir davantage les projets de recherche qui utilisent la littérature comme un prisme essentiel pour comprendre les phénomènes sociopolitiques tels que l’exploitation et l’abus des femmes.